6ème Rendez-vous de la Communauté de Pratique

Chaque année, quelque 80 000 km² de filets sont perdus et abandonnés en mer.

Avez-vous entendu parler des filets fantômes ? Les filets fantômes sont des filets de pêche qui ont été abandonnés, perdus et jetés dans les océans, les lacs et les rivières.

Quel est l’impact des filets fantômes ? Chaque année, les filets de pêche abandonnés tuent ou blessent un grand nombre d’animaux, détruisent les écosystèmes, les rivages et endommagent les bateaux.

Pour lutter contre ces problèmes, les membres actifs de notre communauté de pratique se sont réunis pour discuter des alternatives aux filets de pêche qui polluent notre Méditerranée.

Nous nous sommes concentrés sur deux projets soutenus par BeMed :

Premièrement, Lebanese Developers présenté par Roy Abijaoude : l’objectif du projet est de collecter les filets usagés via des coopératives (Nord, Beyrouth, Sud, Metn/Kes/Bell) et d’encourager les pêcheurs à ne pas laisser les filets en mer et à les collecter afin qu’ils puissent être recyclés. Le projet se concentre sur les filets de pêche en nylon abandonnés sur la côte nord du Liban et cible les filets qui ne sont plus utilisables ou qui sont rejetés en mer. Le projet vise à retirer les filets de pêche abandonnés et à leur donner une seconde vie en les transformant en granulés, qui peuvent être utilisés pour fabriquer des tuyaux en plastique, des pots de fleurs, etc.

Suivi par Isotech: le projet Sealife vise à fabriquer des filets de pêche biodégradables en utilisant des matériaux dérivés de bioplastiques de 1ère ou 2ème génération. Les matériaux sont fabriqués en France et les filets sont cousus en Italie. Ils organisent des tests sur de nouvelles alternatives de pêche, étudient les conditions et analysent les premiers résultats.

Ces discussions ont permis de mettre en contact les organisations de notre Communauté qui travaillent sur des sujets similaires et de créer des synergies et une cartographie des parties prenantes.

Merci à tous les participants d’avoir partagé leurs expériences et d’avoir aidé à trouver de nouvelles alternatives dans l’industrie de la pêche.