Les îles sont des territoires singuliers caractérisés par un isolement fort, des contraintes d’espace et de gestion des ressources et d’importantes variations saisonnières des populations. Ces contraintes géographiques et socio-économiques particulières engendrent des problématiques spécifiques à ces territoires : gestion des flux et des ressources (matériaux, eau, énergie, déchets…), gestion des usages (tourisme, agriculture, pêche…) et préservation des écosystèmes (biodiversité, habitats et paysages…)[1].
Les îles de Méditerranée sont particulièrement sensibles à la pollution plastique qui menace la santé de leurs écosystèmes et affecte leur attractivité touristique.
La réduction de la pollution plastique passe par l’amélioration de la gestion des déchets produits localement et la sensibilisation de la population et des acteurs. Dans un contexte ilien, la gestion des déchets doit faire face à plusieurs problèmes : un espace limité pour leur stockage et leur traitement, des coûts de transport et de construction des installations élevés et des pics de production de déchets liés à l’affluence des touristes en haute saison. [2].
Ces contraintes sont un défi mais également une opportunité pour la lutte contre la pollution plastique [3]. Le caractère isolé et restreint du territoire permet d’imaginer des solutions ayant une influence sur l’ensemble de l’île, axées sur un fonctionnement local et impliquant l’ensemble des acteurs locaux. Il permet également de mesurer plus facilement l’impact de ces solutions afin de vérifier leur efficacité.
A travers son appel à projets pour réduire la pollution plastique sur les îles de Méditerranée, BeMed cherche à renforcer les efforts déjà en cours en Méditerranée et favoriser la réplication des actions efficaces.
Retrouvez les termes de l’appel à projets ici
Références